Article du 8 Septembre 2025

L’été était censé apporter un vent de fraîcheur… mais il a surtout laissé un goût amer. Début juillet, Monsieur le Maire fanfaronnait sur les réseaux sociaux, vantant des « travaux estivaux » censés répondre aux attentes des habitants. En réalité ? Une opération séduction électorale mal déguisée.

Avec les municipales qui approchent (15 et 22 mars prochains), difficile de ne pas voir dans ce marathon de chantiers de dernière minute un coup de com’ plutôt qu’un vrai projet cohérent. Après des années de calme plat, soudain, tout s’accélère… mais sans réflexion, sans concertation, et surtout sans qualité. Un rattrapage de fin de mandat ? Les faits parlent d’eux-mêmes.

Des aménagements incohérents et dangereux

Commençons par le « sketch » du parking devant l’Église et rue de Migneaux. Une transformation du parking en rue ouverte à la circulation… et c’est devenu le chaos total ! Entre signalisation absente, voitures coincées, piétons en mode survie et sens interdit ignoré par manque de logique : c’est un chao quotidien

Les riverains de la rue de l’Église, eux, voient leur tranquillité envolée : trafic doublé, bruit, stress. Tout ce qu’on aime pour son quotidien… ou surtout pas

Et que dire de la fameuse « zone de rencontre » rue de Migneaux ? Sur le papier, les piétons devraient être rois. Dans la vraie vie : un ralentisseur, zéro aménagement, une rue en pente impraticable pour les personnes à mobilité réduite, et des trottoirs inadaptés. Même la Sécurité Routière conclurait : « Mauvaise idée »

Boulevard du Maréchal Foch : l’amateurisme en pleine lumière

Direction le boulevard du Maréchal Foch. Ici, on atteint des sommets : marquages illisibles, « pistes cyclables » posées comme des stickers, îlots piétons sans sécurité… Bref, du grand art.
Les cyclistes, eux, sont servis : entre détour derrière les abribus et piste collée aux places de parking (bonjour les portières qui s’ouvrent sans prévenir !), c’est un vrai parcours du combattant. Le CEREMA (Centre d’études et d’Expertise sur les Risques, l‘Environnement, la Mobilité et l’Aménagement) est pourtant clair et précis sur les distances de sécurité à respecter…. Résultat : un aménagement… illégal et dangereux.

Sous le bitume, le silence

Rue d’Estienne d’Orves, la chaussée toute neuve est brandie comme un trophée. Mais souvenons-nous : au printemps, pendant le chantier sur le réseau gaz, c’était le black-out total. Aucune info, aucune concertation, des habitants mis devant le fait accompli. Résultat : galère pour circuler, commerçants laissés dans l’ombre… et une municipalité aux abonnés absents.

Des travaux scolaires sans ambition

Pour le groupe scolaire Honoré d’Estienne d’Orves, on nous vend une « cour oasis ». En vrai ? Un coup de peinture, quelques arbres, deux-trois jeux. Pas de vraie réflexion sur la fraîcheur, la végétalisation ou l’accessibilité. Ça ressemble plus à une déco vite faite pour la photo qu’à une transformation en profondeur.

Inertie sportive et promesses non tenues

Le Maire se félicite de la réhabilitation de la tribune du stade Robert Desnos. Chouette ! Sauf que… les vestiaires et douches du TUVB Football, eux, sont toujours fermés alors que la saison a déjà démarré. Et on se souvient encore du délai interminable pour traiter la légionellose à l’Espace Jean Mermoz.

En résumé

Des travaux précipités, mal pensés, parfois dangereux : tout ça sent la gestion municipale en bout de souffle. Verrières-le-Buisson mérite mieux que des coups de peinture électoralistes ou des pictogrammes posés à la va-vite.

Ce qu’il faut ? Un vrai projet, pensé avec les habitants, durable, moderne et ambitieux. Retrouvons Verrières va porter cette vision. Les Verriérois le méritent !